L'OEIL DE EUDES 21 OCT

Publié le par eudesexprime

Nous sommes bien dans la semaine du 23 Octobre, et donc dans 48 heures, la demande d’extradition de Patrice TALON sera une énième fois à l’ordre du jour. Mais ce que la presse rappelle ce matin, c’est cet anniversaire funeste : celui des deux affaires qui depuis un an alimentent l’actualité répandant le poison dans les médias et l’opinion. L’AURORE, LE MEILLEUR et le CLAIRON dans la même logique, avancent  que ce jour là, Boni YAYI a échappé à la mort. Une bien triste et sombre affaire sur laquelle mes confrères ne peuvent s’empêcher de revenir. Dans ce drame l’INDEPENDANT souligne qu’il y a cinq protagonistes. Toute fois c’est le Bénin qui selon les parutions a frôlé la catastrophe. Et dans le casting, beaucoup d’acteurs ont animé ce feuilleton depuis Octobre 2012.  Il y a  donc les bons, les méchants, et le Procureur. Et c’est d’une manière plutôt inattendue que Justin Gbènamèto va vivre ces instants. Il plie bagage : Pour ce qu’on sait  , c’est le chèque de 100 millions qui a fini par l’enliser. Alors le POTENTIEL et LE CLAIRON évoquent l’affaire de transfert de fonds dans laquelle le procureur semble impliqué et font savoir que c’est le samedi dernier qu’officiellement l’homme a passé service. Et comme annoncé c’est Lawani Badirou, le premier substitut qui prend la relève. Ces mauvaises nouvelles au relent de corruption et d’escroquerie sont également relayées par le PROGRES. Par contre mon confrère fini son   article en précisant que Justin Gbènamèto continue de clamer que la suspension ne lui a pas été notifiée. De toutes les façons, il est désormais seul face a son sort : Et c’est ce que le confrère de la Matinée placarde ce matin en manchette. Au delà de la suspension c’est le futur du magistrat qui intéresse le journal. Il en déduit alors que cette suspension est bel et bien prévue par les textes la magistrature. Elle permettra de faire la lumière sur le dossier. Alors cet univers plait a la presse à scandale qui en fait ses choux gras pendant que l’autre partie des parutions de ce matin nous plonge au cœur de l’actualité politique. Avec d’abord sous les feux de la rampe, Claudine Prudencio.  FRATERNITE, LA NOUVELLE TRINUNE, L’EVENEMENT PRECIS, LE PAYS EMERGENT, reviennent sur le congrès de l’UDBN. Le point des travaux de la journée d’hier au palais des congrès se retrouve aussi en page 4 du Matinal.  Au terme des assises, mon confrère nous apprend que l’honorable Claudine Prudencio a été porté a la tète de ce parti qui se réclame de la majorité présidentielle. C’est donc elle qui prend les rennes du parti que Pascal Irené KOUKPAKI avait abandonné il y a quelques mois. L’ancien premier ministre de BONI YAYI avait de manière spectaculaire marqué la rupture en quittant la scène politique. Cependant l’homme n’a pas totalement disparu des radars.  Sa dernière apparition suscite d’ailleurs beaucoup d’interrogation. Deux mois après son départ du gouvernement, KINI KINI informe qu’il était  au cabinet du chef de l’état ce Vendredi. Ce que KOUKPAKI et YAYI ont pu se dire, met le journal en manchette. Mais dans le fond, on en saura pas plus. Mon confrère suppute et va jusqu'à dire que les deux hommes ont parlé de développement. PALMARES aussi de se poser moult questions qui resteront aussi sans réponses. KOUKPAKI le taiseux a bien gardé une fois encore le mystère.

Toujours dans les couloirs de la politique Edmond AGOUA est en difficulté. NOUVELLE GENERATION insiste que les dernières nouvelles ne sont pas bonnes pour l’homme en ce qui concerne la vie du PDPS à Ouèssè. Selon mon confrère la fraternité qui caractérisait les relations qui existaient entre   le président du parti et les militants de Ouèssè  a disparu.  C’est pourquoi, complète la parution les militants sont venus sous la houlette de L’honorable AKPO crier leur ras le bol à Cotonou. Ils disent être fatigué de leur président qui leur aurait demandé de combattre leur propre frère Benoit DEGLA. Les militants ont donc dit non, et l’intégralité de leur déclaration est publiée dans le POTENTIEL.

Dans la dernière minute : il y a eu des échanges de tirs le samedi entre les populations de Ikpinlè et les forces de l’ordre. LE TELEGRAMME revient sur ces émeutes et indique  que des centaines de litres d’essence ont été brulés de même que des véhicules militaires. C’est le résultat de la lutte contre le trafic d’essence frelaté déclenchée par les militaires ; LE SOLEIL LEVANT de compléter qu’après ses échauffourées les activités du CONAMIP ont été suspendus jusqu'à nouvel ordre. Suspension également des hommes en arme à l’aéroport de Cotonou. FRATERNITE nous apprend que douaniers, policiers, militaires, et gendarmes en poste a l’aéroport de Cotonou ont été relevés de leurs postes. Ainsi en a décidé Boni YAYI et Fraternité de préciser que ce coup de pied dans la fourmilière s’explique par les difficultés des gouvernants à mettre un terme à la fraude. Mais malgré ses grains de sable qui enrayent la machine  sécuritaire le Bénin  est le premier pays de la sous région en matière de sécurité. L’AUTRE VISION donne l’info,   et conclu que ce succès n’est que la résultante des performances d’un homme : Louis PHILLIPE HOUNDEGNON qui depuis son accession a la tète de la police Nationale s’est engagé dans cette lutte contre le crime organisé et la grande délinquance. Que de bonnes nouvelles donc et on fini par celle qui soulage les populations de Bohicon. Il s’agit de la fondation SONON ALIGBONON de Prince SONON ALIGBONON qui a lancé le projet d’appui à l’autonomisation de la femme de Bohicon. FRATERNITE, LE PROGRES, ET LE MATINAL renseignent qu’il s’agit 30 millions de francs mis à la disposition de ces femmes pour participer à l’atteinte des objectifs du millénaire pour le développement. Un montant qui doit dépasser les 100 millions d’ici 2015 selon PRINCE ALIGBONON qui reste engagé pour le développement de sa commune.

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