L'OEIL DE EUDES 17 OCT

Publié le par eudesexprime

Nous sommes le Jeudi 17 Octobre, et Justin Gbènamèto est toujours en poste. Sa  suspension annoncée était –elle une simple rumeur ? De toute façon c’est ce que s’empresse de confirmer ce matin l’évènement précis. A l’heure ou le journal mettait sous presse la version de la suspension n’avait  toujours pas été corroborée, et comme le disait l’intéressé il n’a reçu aucune notification. Et pourquoi alors tant de bruits. FRATERNITE,  qui avait révélé l’affaire continue alors l’enquête. Il ouvre ses pages à Ousmane Batoko, qui sans langue de bois parle du cas Gbènamèto. Selon lui, même si le procureur a été suspendu, ce n’est pas quelque chose a publier. Et le président de la cour suprême va plus loin quand il rajoute « Ce n’est pas a moi de vous dire ou de vous confirmer s’il a été suspendu ou non. C’est un problème qui concerne les magistrats ». Alors suspendu ou pas ? C’est toujours le flou, mais cette réponse diplomatique de Ousmane Batoko selon mon confrère, cache mal que le cas Gbènamèto n’a pas été tranché le lundi dernier.  Hors  et nous sommes a l’assemblée, les députés eux ont fini avec la loi portant statuts de la fonction publique. Fini : n’est pas tout a fait le terme exact, puisque le TELEGRAMME a sa une parle d’esquive et LA PRESSE DU JOUR d’abandon. Somme toute, la session extraordinaire sera clôturée ce jeudi, sans que le dossier ne soit examiné.  Cependant la presse du jour précise que tous les autres sujets ont pratiquement été abordés. Le journal fini alors par  expliquer que les enseignants ont crée la polémique concernant le vote de cette loi a  travers une pétition envoyé a l’époque à l’hémicycle.  Leur grogne a peut être été entendue, suppute le journal, quand pour sa part sans sortir du palais des gouverneurs  L’AUTRE QUOTIDIEN, invite les députés a adopter une autre démarche. Elle concerne la déclaration de leurs biens. Cette invite du journal, fait suite a un courrier adressé a tous les députés. Mon confrère explique que c’est Mathurin NAGO, qui en application de la disposition de la loi 2011-20 du 12 Octobre 2011 portant lutte contre la corruption et autres infractions connexes demandent a ses collègues de déclarer leur patrimoine à la chambre des comptes de la cour suprême. La balle est désormais dans le camp des élus et le journal leur rappelle que la non  déclaration  des biens et leur dissimulation sont punies par la loi.

Deux infos maintenant avant L’inter : il y a d’abord le rang occupé par le bénin dans le classement de la Fondation mo Ibrahim sur la gouvernance. LE PROGRES affiche en manchette que le bénin est 13ème en Afrique, 4ème de la CEDEAO et 2ème de L’UEMOA. Si elles ne sont pas très excellentes, ses nouvelles sont tout de même bonnes introduit le journal. Selon l’analyse du canard, c’est la même position que le bénin a occupé il y a un an. Ce qui veut dire qu’une certaine constance est a noté sur le terrain de la gouvernance. En page 2 du journal, il est alors publié l’indice Ibrahim de la gouvernance en Afrique. 52 pays sont concernés et le journaliste conclu que 88 critères ont été pris en compte pour ce classement. Sur tout un  autre plan FRATERNITE indique ce matin que Melvina Iroko est élué vice présidente de la fédération des cultures de la jeunesse mondiale. Elle prend donc fonction ce jour à Paris. Pour la présidente de la fondation Cléopatre d’Afrique cette élection est le couronnement de plusieurs années au service des enfants en situation difficile du bénin et de la sous région.

Sur le continent, Un revenant trouble la quiétude au Palais de Etoudi. Jeune Afrique exhume alors le vieux dossier du rapatriement de la dépouille de l’ancien président Amadou AHIJO, enterré à Dakar depuis 24 ans. C’est donc l’histoire d’un psychodrame que conte mon confrère. Malgré les assauts répétés de Germaine Ahijo la femme de l’ancien président et les multiples interventions, rien ne semble pouvoir mettre un terme à cet exil forcé, même pas l’implication de l’ancien président Béninois Emile Derlin ZINSOU. Biya a qui pourtant Ahijo a offert le pouvoir ne lâche rien. Alors l’hebdomadaire explique que le blocage relève d’une animosité personnelle entre Biya et Germaine Ahidjo. La dernière n’a jamais tenue d’ailleurs le premier en estime. Le fait le plus grave est la division de la famille. Biya ne s’est pas faché avec tous les membres de la famille. Aminatou, l’une des filles Ahijo soutien le président et l’ainé Mohamadou a été nommé a un poste de responsabilité. Du coup pendant que la mère réclame le retour de la dépouille sous condition, exigeant même des obsèques officielles, la famille de plus en plus divisée assiste pratiquement à un outrage post Mortem, tel que le détaille François Soudan dans sa chronique. Outre Atlantique la sortie d’un livre relance les interrogations au sujet de Nicolas Sarkozy. En cette fin d’année French Corruption apparait comme le livre du soupçon. Deux journalistes du monde mettent en cause Patrick Balkany, Jacques Chirac et laissent entendre que Nicolas Sarkozy serait propriétaire d’un compte en Suisse. Ils accordent donc une Interview a L’EXPRESS. Entretien dans lequel ils expliquent longuement leur  démarche. En fait  Fabrice LHOMME et Gérard Davet ont construit  ce livre  sur la base, des révélations données par Didier Schuller un proche de l’ancien Président. Nul doute, pour Sarko,  ce livre marque l’ouverture d’un nouveau front, alors qu’il vient juste d’obtenir un non lieu dans l’affaire Betancourt. Avec Sarkozy, finalement le suspens reste toujours entier.

 

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