KALEIDOSCPODE................Les temps qui courent….

Publié le par eudesexprime

Les temps qui courent….

Engoncé dans une brume d’interrogations, Le bénin vacille. Cotonou exhale alors  la crainte permanente, et les campagnes, les soupirs   des esprits moins éclairés. Devant son étalage la vendeuse du coin chasse la mévente, L’étudiant tous les jours hurlent, le fonctionnaire peine a joindre les deux bouts, le politique conspué aligne les chiffres  et finalement le profane n’y comprend rien.

Normal : Par les temps qui courent, le Bénin affiche des résultats spéléologiques de croissance et stagne dans les antres du rapport Doing Bussiness. Evident : par les temps qui courent les discours dans les salons privés et les couloirs de décision tournent autour de la querelle entre deux hommes occultant de fait l’essentiel. Ecœurant : par les temps qui courent les débats stériles et trompeurs autour de la correction d’une LEPI réalisée à grand frais dans le flou total prend le dessus sur la détresse des populations. Et alors il apparait notoire que par les temps qui courent la refondation est aussi impopulaire que son chef reste incompris. Que de gâchis, que d’actes manqués, que de dérapages.

Et pourtant il nous faut désormais prendre un autre tournant. En 1990 au sortir de la conférence nationale, le Bénin à mis 5 ans cinq pour s’extirper des profondeurs de la déchéance et afficher contre toutes attentes des résultats de croissance satisfaisant. Il ne s’agit pas de cette croissance actuelle qui prive les uns de prospérité et gavent les autres, mais d’un mieux être général relevé et constaté aussi bien dans l’évolution de la société que dans le quotidien des couches prolétariennes. La magie à l’époque fut la fiscalité, l’investissement, et l’agriculture. Aujourd’hui malgré la définition de  nouvelles priorités   qui place le port comme première caisse, la mayonnaise ne prend pas. Bolloré pèse sur les initiatives et plus rien ne sera plus comme avant. Les rendements et les espérances cotonnier  régressent d’années en années et les affaires en cours n’arrangent rien. L’éparpillement des réflexions de l’émergence a la refondation, ont même greffé  sur Alafia 2025 des projets apparus au cours de l’épopée de YAYI. 7 ans. Et de 2006 à aujourd’hui, des rèves, il ne reste que des cauchemars, du coup il ne flotte que sur la nation l’ombre épais de pauvreté. Cette brume qui annonce des jours difficiles et des tensions sociales.

Le tournant c’est   la réconciliation. D’abord politique puis ensuite économique. L’association de l’opposition à la gestion politique  contribuera a une décrispation de la situation actuelle, ce qui pourrait ouvrir le champ a l’introduction de  nouvelles idées, de nouvelles perspectives pour un nouveau départ. Cette nouvelle ère doit être celle du pardon pour que les trois années à venir changent du tout au tout. L’abandon  par Boni YAYI des affaires en cours pourraient sera une étape difficile, mais cruciale et indispensable au retour à la normal. Il sera néanmoins à double tranchant. Cette étape montrera peut être l’image d’un pouvoir, délateur et conspirateur, mais affichera aussi l’image d’un nouvel homme qui mise sur le pardon et reste attaché à l’humilité. Nous irons alors   vers des horizons meilleurs. Le Bénin va plonger définitivement dans l’océan  de l’investissement.  Et sur les vagues de ce Bénin nouveau, les opérateurs privés pourront envoyer une autre image aux partenaires. Celle du  pays offrant protection, garanti et espoir aux investisseurs.  Ce  tournant-là, sera celui de la croissance et seulement à cet instant, les temps qui courent seront alors les temps qui changent.

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