PRESIDENTIELLES 2011. LE SPECTRE DE LA COTE D'IVOIRE

Publié le par Jean eudes Mitokpè

            Le domino électoral au Bénin s'est achevé. Les cinquièmes élections présidentielles dans ce havre de paix souffrent maintenant de contestations. Après les résulats annoncés par Robert Dossou, président de la cour, Adrien Houngbédji, principal opposant du président Yayi ,s'autoproclame président de la république. Il annonce mème qu'il prètera serment et formera un gouvernement.

       Houngbédji sait s'habiller, c'est clair. Ces costumes aux poches  à rabat séduisent tout le monde. Ce qu'il ne sait pas c'est que se figer sur le cas ivoirien est l'acceptation de sa défaite annoncée2-houngbedji.jpg. Si c'est un cauchemar Adrien Hongbédji continue encore de rèver. A la différence de Alassane OUATTARA, la communauté internationale ne reconnait pas sa victoire. Elle apporte plutot un blanc seing à ces élections qualifié de celle de la honte par certains médias étrangers. Houngbédji peut contester les résultats, mais il n'est pas possible dans un pays démocratique d'ignorer les institutions de la république et de s'ériger en CENA. L'union fait la nation, bloc auquel appartient Adrien Houngbédji est dans l'impasse. L'énigme à résoudre pour tous ces politiques assoifés de pouvoir et à l'image d'un Boni Yayi qui lui s'accroche à son fauteuil est celui de la contestation. La forme bien sur. L'annonce de Houngbédji fait elle trembler le camp Yayi? Certainement pas. Rattrapé par ces erreurs l'opposition béninoise essaie de faire diversion.

        L'exemple Ivoirien est une maladresse et en mème temps une illusion pour l'opposition qui essaie de traverser une ènième mauvaise passe: elle en a l'habitude. Le Bénin n'a pas de ressource, et un conflit n'interresserait pas la communauté internationale. A part les intèrèts de bolloré au Port, plus rien n'attire les hommes d'affaires. Le milieu des affaires  est malade et les investisseurs étrangers cherchent déja à fuir ce pays.

        Comment alors l'UN fait la nation pense t-elle gérer  le  Bénin. En cote d'Ivoire le président élu vit reclus dans sa République. La communaté internationale tatonne et n'arrive pas à renverser Gbagbo. Le conflit ivoirien qui dure depuis des années se serait achevé depuis si Gbagbo et Ouattara n'étaient plus acteurs. Peut etre que Sans Yayi et Houngbédji le Bénin ne connaitra pas de heurts.

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