L'OEIL DE EUDES 29 AOUT
LA REVUE DE PRESSE
Pas de caméra pas de flash rien. Ils ne se sont pas croisés hier. LE faux bond de YAYI à SOGLO est donc détaillé dans la Presse ce matin. La rencontre prévue hier soir entre les deux présidents n’a pas eu lieu et LA NOUVELLE TRIBUNE croit savoir pourquoi. Selon les sources du canard, Boni YAYI a fait décommander le rendez vous au dernier moment à cause de son calendrier surchargé. LA PRESSE du jour confirme cette thèse et mentionne que sa rédaction a joint hier au téléphone le président maire qui a corroboré la première version. Par ailleurs Nicéphore SOGLO raconte sans langue de bois au confrère qu’il est déçu, parce qu’il voulait dire deux vérités a YAYI. Et il continue en complétant que la révision n’est pas une urgence si on regarde par exemple l’état de la route Akassato Bohicon. En clair c’est de développement que parle Nicéphore SOGLO, et ce rendez vous manqué ; il ne l’a pas du tout digéré, car il estime d’ailleurs que BONI YAYI a pris le peuple Béninois en otage. Cette montée d’adrénaline chez SOGLO contraste pourtant avec l’omerta donc fait preuve Mathieu KEREKOU. Son silence devient inquiétant et justement le matinal informe qu’il reste a ce jour, la seule personnalité politique qui ne s’est pas encore prononcée sur le sujet. Même la descente du Front citoyen chez lui le mardi dernier n’a rien changé. Kérékou ne l’ouvre pas. Et pourtant le sujet nourrit l’actualité. Ce matin Le FONAC s’adresse même au chef de l’état. Point besoin d’audience : Jean Baptiste Elias a envoyé une lettre ouverte à Boni YAYI. Dans son courrier le président du Fonac fait deux propositions a Boni YAYI. Il demande par exemple selon FRATERNITE qu’il soit mentionné dans le projet de révision qu’il entre en vigueur a partir du 06 avril 2016, et qu’il soit interdit a toute personne ayant déjà épuisé deux mandats présidentiels de se présenter à nouveau. Toutes fois a la une de NOUVELLE EXPRESSION jean baptiste Elias propose à Boni YAYI de se préoccuper davantage des sujets tels que la correction de la LEPI, les réformes au port et la campagne cotonnière.
Voila pour le volet politique ce matin : en sport j’ai envie de dire rebelote. La prétendue élection de Augustin AHOUANVOEBLA est annulée. L’informateur et FRATERNITE constatent que la décision du comité de recours est intervenue hier dans la soirée. Le moins qu’on puisse dire, c’est que les pendules sont remises à l’heure. Parce qu’aucune liste n’a obtenu les 25 voix exigées, le comité a simplement annulé la décision de la commission électorale qui proclamait Augustin AHOUANVOEBLA président. La même décision est publiée dans FRATERNITE de ce jour. Et si ces élections là, déchainent les passions, celles à venir à LA CCIB ne suscitent plus beaucoup engouement. Pourtant les enjeux sont grands souligne LA NATION. A trois jours de la fin des inscriptions sur les listes électorales, le constat fait sur le terrain reste le manque d’affluence tant du coté des électeurs que de celui des candidats pour le renouvellement de la chambre consulaire. C’est un contraste qui pour mon confrère frise l’hypocrisie quand on sait que les différents camps se sont livrés durant des mois une guerre sans merci. Et si la tension semble chuter, elle reste encore vive du coté de L’office national du Bois. NOTRE TEMPS LE LABEL revient ce matin, sur les manouvres en cours actuellement au sein des usagers du Bois pour siéger au conseil d’administration de l’ONAB. Ce matin c’est MATHIEU TOUGAN qui a la une du journal fait des révélations et menace. A la suite d’un article publié sur l’inamovibilité du siège du sieur Patrice ALAKPATO, il a décidé de clarifier la situation. En fait précise le journal, Le sieur ALAKPATO a été limogé déjà par les professionnels du bois. Le procès verbal est d’ailleurs publié dans le journal. Quant à Mathieu TOUGAN qui menace de faire une conférence de presse les jours à venir, il déclare que le sieur ALKPATO aurait trafiqué sa signature à des fins inavouées. C’est ainsi que son nom , selon lui s’est retrouvé dans certains organe de presse. il n’en est rien affirme l’intéressé, qui crie à la manipulation.