L'OEIL DE EUDES 26 AOUT
LA REVUE DE PRESSE
L’info déboule ce matin encore, multiples et diverses. Et au milieu de tout ce qui est servi aux lecteurs, il y a encore ce fameux projet de révision de la constitution. Après les religieux, les personnalités, et les partis politiques, c’est la position du couple SOGLO que nous donne ce matin LE MATINAL. Nicéphore Dieudonné Soglo et son épouse, ont opposé un non catégorique a la révision. La publication rapporte que c’est au cours d’une sortie organisée hier dimanche au siège de la RB. Sans attaque et très conciliant l’ancien président demande à l’actuel de retirer son projet. Si le couple SOGLO affiche sa position, qu’en est-il de Léhady ? Et donc de la RB ? L’équation reste posée à l’heure ou ce débat suscite un flot de réaction. Il y a comme une gène dans cette affaire, et les plus hautes instances de la république réfléchissent aussi sur le sujet. Les présidents d’institutions étaient en conclave vendredi dernier. L’AUTRE QUOTIDIEN fait savoir qu’il s’agit de leur rencontre périodique et que cette fois ci, c’est la révision qui était au cœur des échanges. En s’appuyant sur le journal, on retient que les présidents d’institutions ont souligné la nécessité du consensus autour de cette réforme, et que soit largement diffusé le projet, car cette réforme fait trop de mécontent. Ces anti révisionnistes chaque jour se mobilisent et d’ailleurs LE MATINAL publie ce matin curieusement une déclaration de la commission de réflexion pour l’unité de la communauté islamique. Dans cette déclaration, le creuset ne se retrouve pas dans les propos de L’union islamique du Bénin qui répondait à l’église catholique et semblait soutenir la révision. Cette orchestration fait dire alors au journal, que les vrais musulmans sont contre la révision. Très drôle : mais ce n’est pas seulement une affaire de religion. Tout le monde est concerné si on se réfère à la une de l’évènement précis. Joseph DJOGBENOU, ZACHARIE TODAN, PAUL ESSE IKO, entre autre se sont prononcés donc dans le journal au sujet de la marche des antis révisionnistes interdite le samedi dernier. Mais c’est d’abord une bourse du travail assiégée que présente le journal. La marche n’a donc pas eu lieu et mon confrère précise que les autorités ont envoyé un fort détachement de policiers et de gendarmes pour étouffer le mouvement dans l’œuf. LE MATINAL revient alors sur les moments forts et reprend les propos du commissaire central, qui affirme exécuter les ordres.
Alors si la politique est bien au service du développement, il est question de progrès ce lundi dans la presse. Malgré la situation de morosité constatée dans le pays, le FMI applaudit les performances économiques du Bénin. Ce satisfécit est à la une de FRATERNITE. Des experts ont séjourné au Bénin, et selon leur rapport, qui prend en compte les 7 derniers mois, des points ont été relevés. La maitrise des tendances inflationnistes, la mobilisation satisfaisante des ressources, et une politique prudente de gestion. LE TELEGRAMME et L’INFORMATEUR qui décryptent aussi cette actualité notent que c’est une embellie qui permettra au Bénin de bénéficier dans les prochains jours d’un nouveau concours financier de 7 milliards. Et dans la même veine puisque nous sommes sur le terrain du développment, ceux sont plus de 64 milliards qui seront bientôt affectés au département de Aké NATONDE pour le projet de réhabilitation de la route Akassato Bohicon. La nation souligne que l’accord de financement du lot 3 de ce projet gigantesque vient d’être signé en présence de Jonas Gbian et Aké Natonde. PALAMRES complète qu’une délégation de la banque chinoise EXIMBANK était a Cotonou jeudi pour finaliser l’acte qui va permettre le bouclage du financement de cette route. Après de longs mois de supputations c’est donc le dénouement qui intervient. Mais De la fin, on en est bien loin à la FEBEFOOT ; La fédération peut être inscrite au livre des records : Alors qu’on annonçait la fin des brouilles elles sont relancées de plus belles avec l’élection du 24 aout dernier. Mais attention avant tout Augustin AHOUNAVOEBLA est élu président de la fédération béninoise de football. NOUVELLE EXPRESSION clarifie que c’est la liste Renouveau du football qui a pris le dessus. Mais il y a imbroglio, souligne LE CHOIX, qui met en manchette que l’élection de AHOUNAVOEBLA est contestée déjà par le camp DIDAVI qui soulève la question de la majorité absolue. Mais FRATERNITE s’éloigne de ces considérations et remarque que Augustin Ahouanvoébla a donc été déclaré élu par la commission électorale. Mais pour plus de détails, le journal de mènontin consacre deux pages entières a cette actualité. Mon confrère relate le film des évènements heures après heures. Ainsi vers 19 h 6, à la fin de l’assemblée et au regard des protestations issues du camp perdant le journal en vient tout de même a une conclusion. Avant la désignation de Augustin Ahounvoebla, la sortie des émissaires de la CAF et de la FIFA, laisse croire que le pire est à venir. Les instances internationales valideront elles cette élection ? Toute la question est là : Et pendant que Augustin AHOUNABLA attend la sentence, LE CHALLENGE nous livre une information déroutante. Ce week end il y a eu un gros scandale au COS LEPI. Une scène peu ordinaire, car le journal avance qu’il y a eu une vive altercation entre Augustin Ahouanvoebla et Hélène AHOLOU KEKE. En colère et en furie le premier aurait violenté la présidente de la commission des lois, et n’eut été l’intervention de Léon basile Ahossi et Nicaise Fangnon, le pire allait se produire. Joint au téléphone Augustin Ahounavoébla n’a pas reconnu avoir porté des coups à Hélène Aholou Kèkè qui par contre détient des preuves : puisqu’elle exhibe même un certificat médical. Drôle histoire.